Bourse de commerce: « Il est possible de commercer petit à petit et d’obtenir progressivement du profit »

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La bourse de commerce est un secteur d’activité économique florissant dans le monde. A Madagascar, elle n’est pas encore très développée. Mercantile Exchange propose cette activité aux profits des investisseurs malagasy. Nadia Ravoninjatovo, agent commercial et formatrice au sein de l’entreprise en dit plus sur le domaine.

Pouvez-vous nous présenter Mercantile Exchange ?

Mercantile Exchange ou Mex existe à Madagascar depuis 2011. Nous sommes la première entreprise qui propose des activités de bourse de commerce à Madagascar et nous œuvrons également dans l’océan Indien. Nous proposons des possibilités d’investissements. Actuellement, Mex s’associe avec une soixantaine de courtiers et plus 2000 traders. Le nombre de courtiers sont variables. Nous sommes affiliés au groupe Pride, basé à Dubai, Emirates Arabes Unis. Ce groupe possède  diverses institutions, notamment de l’université, des hôpitaux, et une institution boursière, Mex est donc une de ses branches financières. L’entreprise a deux activités, dont la société de courtage et le trading.

Comment Mex entreprend ces activités?

Pour la société de courtage, nous collaborons avec des personnes morales, c’est-à-dire des personnes qui possèdent des statuts légaux, possédant des numéros d’identification fiscale et statistique, (Nif-Stat). Les courtiers peuvent êtres des particuliers ou des  personnes qui ont déjà leurs propres entreprises, désirant effectuer des activités parallèles. Le rôle des courtiers est primordial, ils seront des guides pour les traders, autrement-dit les investisseurs. Ils sont appelés à prospecter auprès des traders, les former, les conseiller et  leur offrir des opportunités d’investissements, en concluant des contrats répondant à l’attente de ces derniers. Les courtiers devraient se procurer une licence auprès de Mex, soit celle pour le « courtier futur » et pour le « courtier option ». Elles se différencient par leurs coûts et le profit obtenu ou  la commission. Quant au trading, il est ouvert à tout le monde possédant un capital et qui désire s’investir. En s’intégrant aux activités de Mex, les traders seront affilés à un courtier. Ils peuvent servir de ce capital soit pour acheter des produits, pour ensuite les vendre ou le contraire. L’objectif principal de la bourse de commerce est d’obtenir des profits, donc soit par achat clôturée en vente, soit par vente clôturée en achat. Mex met donc en relation les deux parties en proposant des plateformes basées sur 22 produits, notamment  des matières première agricoles comme le café, le coton, le blé… et des matières premières dites « dures », comme l’or, le cuivre, le pétrole…

Qu’est ce que  les investisseurs devraient prendre en compte avant d’entrer dans cette activité boursière ?

Chez Mex, les traders ont également deux options, les « traders option » peuvent démarrer avec un capital prés de 50 000 Ar, mais les «  traders futurs » devraient avoir un fond de départ assez important. Il est important de préciser que dans  ce genre d’activité, c’est le capital qui sera mise sur le marché, qui est d’ailleurs un marché mondial.  Il n’est pas question de produits réels remis en mains propres des investisseurs,  c’est une spéculation de prix, c’est la base du fonctionnement de la bourse de commerce. Cela nécessite de la part des investisseurs ou même des courtiers une vraie analyse, une étude  de marché, d’où l’importance de la formation. Les courtiers devraient acquérir une bonne connaissance sur cette activité et sur l’actualité boursière mondiale. Dans l’entente entre les courtiers et traders, les courtiers restent des conseillés, la décision appartient aux traders. Cependant, quelque soit l’aboutissement d’un marché, à profit ou à perte, ces derniers devraient toujours octroyer des commissions aux courtiers.

Comment les investisseurs malagasy conçoivent la bourse de commerce depuis votre installation à Madagascar ?

De 2011 jusqu’à maintenant, nous pouvons dire que nous sommes encore en stade embryonnaire. Les malagasy sont réticents à cette activité, surtout ceux qui n’ont aucune connaissance du fonctionnement de la bourse de commerce. Nous constatons que les investisseurs malagasy ont encore besoin d’une formation approfondie du domaine. Il y a cette peur d’essayer une nouvelle pratique et l’ignorance ne leur permet pas de voir plus claire le profit, vu que  la bourse de commerce n’est pas une vente réelle mais virtuelle. Cela dit, il existe tout de même des investisseurs malagasy qui l’adoptent. Disons 70% de notre clientèle dans l’océan Indien sont malagasy. Dans l’investissement boursier, il est tout à fait possible de commercer petit à petit et d’obtenir progressivement du profit. 

Quels sont entre autres les avantages de  cette  activité pour le secteur économique en général ?

La bourse de commerce a un réel impact sur l’économie nationale. Par exemple pour les entreprises, elles peuvent revitaliser leur financement à travers la bourse en vendant entre autres, des actions… En ayant recours à cette pratique, elles peuvent minimiser les pertes vu la fluctuation des prix  et des cours, selon les contextes. Mex envisage  d’élargie ses activités en termes de plateformes, c’est-a-dire, diversifier les produits. Voyons le cas de la Vanille de Madagascar, bien que Madagascar fournie, près de 50% de la production mondiale, les producteurs n’en profitent pas pleinement face à ce qu’on appelle les « Cartels », qui dominent le marché qui ont tendance à éliminer la concurrence. En effet, Mex vise également le développement des producteurs malagasy, cela fait partie de ses objectifs.

Pour plus d’info sur Mercantile Exchange , leur site internet ici

Nikita

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